Commissioner Lady Newlove says staff fail to show compassion and calls for clear guidance on how to provide support
Revue de presse
La prison a-t-elle joué un rôle clef dans la radicalisation des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly ? Après les tueries de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher, les centres de détention français sont plus que jamais suspectés d’être des lieux favorisant la radicalisation de certains détenus. Qu’en est-il de la réalité ? Témoignage de Mohamed Loueslati, aumônier de prison depuis quinze ans.
Dans la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, celle de la presse et de sa liberté, la justice est grande, les débats sont d’un niveau élevé. On n’y prend pas le thé mais on pourrait. C’est entre soi, costume cravate des deux côtés, prévenu comme plaignant. On se bat pour son honneur et on dépense davantage en frais d’avocat que ce qu’on risque de peine d’amende.
Justice d’exception ou peines exemplaires ? Réponse judiciaire ferme ou émotionnelle ? Saluées ou contestées, depuis quelques jours, les condamnations pour « Apologie publique du terrorisme » se sont multipliées.
Pendant un an, elle a rencontré des femmes détenues et des surveillantes pénitentiaires de la maison d’arrêt de Versailles. Isabelle Rome est magistrate à la cour d’appel de Versailles, elle publie Dans une prison de femmes, aux Editions du moment.
« Ils ont crié “Allah Akbar” pendant deux jours. On a aussi eu des menaces : “Si ça t’a pas suffi, à la sortie, on va faire comme les frères Kouachi”. » Du 7 au 9 janvier, la maison centrale hypersécurisée de Condé-sur-Sarthe (Orne) a vécu au rythme des cris de gloire de certains prisonniers, exaltés par les attaques terroristes en région parisienne, qu’ils suivaient en direct à la télévision et à la radio.
Une justice d’exception, expéditive, et qui mène à des peines trop lourdes. Les voix s’élèvent pour dénoncer les procédures judiciaires lancées par dizaines depuis les attentats en région parisienne. Au cœur des critiques : l’« apologie du terrorisme ».
Avis très attendu. Le Conseil constitutionnel doit se prononcer, vendredi 23 janvier, sur une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) contestant la validité de la déchéance de la nationalité française du Franco-Marocain Ahmed Sahnouni.
Justice ministry report will confirm number of self-inflicted prisoner deaths rose to 82 in 2014
Pas d’unité nationale qui tienne entre l’UMP et la garde des Sceaux. Alors que la droite plaide pour un durcissement dans le contexte post-attentats, le ministre de l’Intérieur a vanté la sévérité de la politique pénale.