La fin d’année s’approche et le temps des bilans aussi. Pour l’APCARS, 2014 restera une année pleine de contraste au cours de laquelle l’enthousiasme et l’espoir suscités par nos nouveaux et ambitieux projets ont côtoyé notre déception d’avoir arrêté le service des correspondants du parquet.
Nous sommes particulièrement heureux d’avoir été la première association en France à avoir créé un service de justice restaurative grâce à un financement public et privé. De même, après une longue période d’échanges fructueux, nous avons concrétisé avec les Foyers Matter le projet de reprise du CHRS Alésia et de sa résidence sociale que nous vous présentons dans cette newsletter. Nul doute que l’arrêt du service des correspondants du parquet marquera les esprits et je pense à nos neufs salariés concernés par cette cessation d’activité. Au regard des déficits accumulés par ce service, cette décision difficile s’est imposée pour ne pas mettre en péril les autres services de l’association. Nous nous attacherons désormais à accompagner nos salariés dans leur reconversion sachant que la majorité d’entre eux bénéficie d’un cumul emploi-retraite.
Enfin, avertis très tardivement en fin d’année, nous nous sommes mobilisés pour remettre une offre de reprise des activités de l’association SPES (Service Provençal d’Encouragement et de Soutien) à Marseille actuellement en redressement judiciaire. Nous souhaitons sauvegarder et développer les activités de cette association très similaires aux nôtres (CHRS, service d’enquêtes, contrôle judiciaire) et qui partage des valeurs identiques à celles de l’APCARS. Nous serons avisés de la décision du tribunal en janvier 2015.
Je ne peux manquer de rappeler que ce projet de reprise arrive tout juste dix ans après la mise en redressement judiciaire de l’APCARS et que nous sommes fiers de tout le chemin parcouru depuis grâce à nos salariés formidables, motivés et compétents. Je terminerai par cette nécessaire solidarité entre les associations, cette volonté de défendre des valeurs dans un contexte économique difficile où seules l’innovation, la bonne gestion, la mutualisation de moyens et la spécialisation permettront aux petites structures de préserver leur outil de travail tout en construisant leur avenir.
Pour lire le second numéro de notre newsletter, cliquez sur le lien suivant.