A l’instar du 11 septembre 2001, les attentats qui ont bouleversé la France marqueront durablement les consciences.
Et si le débat public s’est vite emparé du sujet sous l’angle de la liberté d’expression, de la sécurité, de l’antisémitisme et de la radicalisation, beaucoup ont vite oublié ceux qui ont péri ou sont restés marqués à vie par ces drames. Beaucoup hormis l’APCARS, immédiatement mobilisée auprès d’une dizaine de victimes de Vincennes et de Charlie Hebdo. Aujourd’hui encore, nous sommes à leur coté. Ne pas les laisser seuls après cet élan populaire historique, voilà notre mission.
L’APCARS est Charlie.
A la même période, le TGI de Marseille validait notre projet de reprise de l’association SPES et nous amenait aussitôt à accueillir 19 nouveaux salariés. A peine le temps de leur souhaiter la bienvenue, nous avons dû, en à peine dix jours, trouver des hébergements et transférer 30 personnes qui résidaient dans l’ancien internat du SPES. Belle preuve de solidarité entre nos services. En parallèle, trois recrutements ont été lancés pour renforcer nos équipes marseillaises. A ce titre, je salue l’arrivée de Sandrine Euzenat, ex-juriste du SPES aux Baumettes, désormais directrice de l’APCARS Marseille.
Merci enfin à celles et ceux qui à l’APCARS exercent quotidiennement leurs fonctions avec engagement et qui ont toujours su se démultiplier dans des circonstances exceptionnelles.