Justice, des moyens renforcés, et après ?

Justice d’exception ou peines exemplaires ? Réponse judiciaire ferme ou émotionnelle ? Saluées ou contestées, depuis quelques jours, les condamnations pour « Apologie publique du terrorisme » se sont multipliées.

En parallèle, Manuel Valls vient d’annoncer une série de mesures visant à renforcer à plus long terme les moyens humains et financiers de la justice contre le terrorisme. Si le gouvernement n’envisage pas pour l’instant de modifier l’arsenal législatif, l’opposition et une partie de la majorité réclament de nouvelles mesures : peine de sûreté, crime d’ « indignité nationale » (examiné par deux parlementaires), « déchéance de nationalité » (décision rendue ce vendredi par le Conseil constitutionnel sur le cas d’un condamné binational). Et le retrait d’une disposition phare de la réforme Taubira : « la contrainte pénale ». Comment repenser notre politique pénale à la lumière des événements ?

Avec :

– David Bénichou, vice-président en charge de l’instruction au pôle antiterroriste du TGI de Paris.

– Pierre-Victor Tournier, chercheur au CNRS, spécialiste de démographie pénale, initiateur de la contrainte pénale, La question pénale au fil de l’actualité (L’Harmattan)

– Martine Herzog-Evans, professeur de droit pénal et de criminologie à l’Université de Reims, présidente de la Confédération francophone de la probation. Par téléphone.

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