Ces mesures alternatives à la prison sont de plus en plus utilisées. Pourtant, leur efficacité est loin d’être prouvée.
Le Conseil de l’Europe tire la sonnette d’alarme. Les peines alternatives à la prison et le recours à la probation explosent en Europe. Ainsi le montre l’étude Space II, réalisée par l’université de Lausanne à la demande de l’institution européenne. L’étude se fonde sur les données de 34 des 47 services de probation européens au sens large, puisqu’elle inclut la Russie et la Turquie.
Au total, 1,8 million de personnes sont concernées par ce type de sanctions. La France est l’une des championnes de la probation avec un taux de 261,7 personnes pour 100.000 habitants. Et son taux d’incarcération n’est pas négligeable, au point que le ratio entre ces deux grands types de peine est de 253 probations pour 100 détenus.