L’APCARS bénéficie de la confiance de 25 financeurs publics dont le Ministère de la Justice et celui des Affaires Etrangères. Habilitée par la cour d’appel de Paris depuis 35 ans et partenaire historique de l’administration pénitentiaire, elle est l’une des plus anciennes associations socio-judiciaires de France. Son expertise est reconnue par les magistrats, les avocats, les services d’insertion et de probation. L’APCARS organise des formations notamment en criminologie (*) et son expérience commence à dépasser le cadre de nos frontières (**).
Apporter son soutien à l’APCARS c’est :
- participer, aux côtés de ses 130 professionnels, éducateurs, assistants sociaux, psychologues, juristes, à une œuvre d’humanisation du processus judiciaire où chacun, auteur d’infraction ou de délit et victime, est entendu et compris ;
- contribuer à une justice où les droits des victimes sont reconnus, où les peines sont adaptées et bien exécutées, participant ainsi à une société plus sûre ;
- répondre à des besoins toujours plus soutenus, tant en matière de réinsertion de personnes condamnées, que de la part des victimes elles-mêmes.
L’APCARS a participé en 2013 à la réinsertion sociale de 450 infracteurs et pris en charge plus de 3 500 victimes d’infractions. Avec des moyens supplémentaires, nous pourrions faire beaucoup plus et encore mieux, notamment par l’innovation.
Notre expérimentation de la justice restaurative
Nous vous invitons à découvrir notre projet de « justice restaurative » mené en collaboration avec le professeur Robert Cario, président de l’Institut Français pour la Justice Restaurative à l’université de Pau.
Cette action unique en son genre tire son inspiration de multiples expériences réussies à l’étranger, Canada, Nouvelle Zélande et plus proche de nous en Belgique, et vise à développer de nouvelles formes de réponses à la délinquance mais aussi à la souffrance des victimes d’infractions.
Ce programme novateur requiert des moyens logistiques, humains et financiers, sans lesquels nous ne pourrions aider durablement ces hommes et ces femmes qui ont besoin de se reconstruire, tourner la page d’un épisode judiciaire passé, apaiser leur sentiment d’incompréhension, de douleur et parfois de honte consécutifs d’une infraction.
Pour cela, votre contribution nous sera précieuse.
La réinsertion sociale comme clé de sortie de la délinquance
De nombreuses études françaises et étrangères démontrent que lorsqu’un infracteur retrouve un toit, une activité stable, une vie « normale » en quelque sorte, cela contribue à l’éloigner de la récidive.
La réinsertion sociale de sortants de prison en grandes précarités, c’est avant tout une longue succession de petits progrès: réapprendre la vie au quotidien, regagner son autonomie, reprendre confiance en soi, arriver peu à peu à se projeter et construire de nouveaux liens sociaux pour sortir de son isolement.
A ce titre, nous mobilisons depuis plusieurs années le fonds « Laure Baste-Morand », du nom de sa fondatrice, alimenté par des dons et dédié à l’aide matérielle à l’insertion.
Faciliter un déplacement pour rejoindre sa famille perdue de vue depuis plusieurs années, obtenir un permis de conduire exigé pour un emploi, se réapproprier son corps en se soignant ou en pratiquant un sport sont autant de projets qui ont été menés en 2013 grâce à ce fonds.
« Passer d’un regard qui dévisage à un regard qui envisage » écrivait Jean Cocteau.
Nous avons aujourd’hui besoin de votre soutien pour aider ces personnes démunies à reprendre pied dignement dans la société.
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M. Jacques BONNEAU, Trésorier de l’APCARS
(*) Depuis 7 ans, l’APCARS organise un séminaire de criminologie coordonné par monsieur Pierre-Victor Tournier, docteur en démographie, hdr, spécialiste des questions pénales, directeur de recherches au CNRS.
(**) L’APCARS a été auditionnée en 2013 par l’ONG Fair Trials International, mandatée par le Conseil de l’Europe, sur la détention provisoire