Le rapport annuel 2017 rendu fin juillet propose « une réflexion de fond » sur les différentes actions des parquets de France et une mise en perspective riche en enseignement à l’heure de la future réforme de la procédure pénale.
On est loin du climat de 2016. Les 168 procureurs de France avaient décidé à l’époque et pour la première fois de ne pas faire remonter à la Chancellerie leur rapport annuel. On parlait de « crise profonde ». Le rapport de 2017 adopte un ton plus mesuré et souhaite « nourrir la réflexion dans le cadre des chantiers de la justice ». Des travaux placés sous la direction des affaires criminelles et des grâces qui offrent de précieux enseignements sur l’activité des parquets et les problématiques qui traversent le ministère public.