La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté détaille une série de mesures pour améliorer une situation psychiatrique devenue dramatique dans les prisons.
La crise de la psychiatrie, largement présente sur tout le territoire, serait particulièrement sensible dans les prisons. C’est le « constat accablant » que dresse la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) Adeline Hazan, dans un rapport publié ce vendredi au Journal officiel. Manque de formation du personnel pénitentiaire, manque de place dans les unités spécialisées, manque de suivi des patients, condamnations non adaptées… La contrôleure déplore auprès de L’Express une prise en charge des détenus atteints de troubles mentaux « défaillante à de multiples niveaux ».
Mais tout n’est pas perdu pour autant. « Il existe une série de mesures absolument prioritaires à mettre en place pour améliorer la prise en charge de ces patients », estime Adeline Hazan, qui propose dans son rapport une série de solutions concrètes pour répondre à cette problématique. Des demandes qui semblent avoir été entendues par le ministère de la Justice, qui a répondu« de manière plutôt intéressante sur certains points » du rapport.